the dark side of charisma

 
Mais, qu’est-ce donc que le charisme?
Le charisme est avant tout un outil de séduction et de manipulation.
On peut difficilement le définir mais on peut en tracer le contour en analysant ses effets.

I) La face cachée du charisme

Le charisme seduit et invite les pauvres victimes à suivre corps et âme l’objet du désir ou de l’adulation. Le charisme est insidieux dans la mesure où il façonne la manière de penser et de voir le monde.

Le diable est charismatique.

Il nous obsède jusqu’à obtenir
son satané pacte. Plus proche de nous, les commerciaux vous subjuguent et vous charment pour vous vendre tel ou tel ustensile dont vous n’avez aucun besoin.

Le charisme est le bras armé de la manipulation.
Le symbole parfait de ce charisme exacerbé n’est autre que Big Brother de George Orwell (1984) .
On ne peut l’oublier en dépit du fait qu’il n’apparaît jamais physiquement. Nous ne croisons que des images de lui placardées partout. Il nous observe, nous contrôle, nous captive comme un leader totalitaire.


Mais vous conviendrez que cette notion de charisme est relativement abstraite et pour le moins narcissique.
Une rock star est charismatique. Sarah Palin l’est aussi. En revanche, Barack Obama
n’est pas dans ce cas. Ah? Je lis de l’etonnement dans votre regard.
(tiens Mr Clooney est charismatique. Observez le comportement des femmes autour de lui: Dream dream mais on ne s’attend pas à des résolutions de problèmes sociaux!)
Le président des Etats Unis se classe dans un registre plus concret.

II) Aux antipodes du charisme: la présence
La facette positive du charisme se nomme « présence ».
On dit d’une personne qu’elle possède une présence lorsque vous avez la sensation que la chose la plus importante au monde est en train de se produire ici et maintenant lorsqu’elle est à vos côtés. Que cette présence est un declencheur d’actions qui s’inscrit dans un processus de resolution de problème.
Nelson Mandela a cette « présence ». Son magnétisme est puissant et on sent qu’il est là pour fédérer les troupes, pour développer des solutions. Bref, pour agir et pas simplement pavaner devant ses fans.

Le contraste est flagrant:

Le leader charismatique attire l’attention sur lui tandis que le leader avec une « présence » reste concentré sur le moment présent et sur ce qui doit être fait.
La cigale expansive et demonstrative s’oppose à la
fourmi besogneuse et utile.

(Barack Obama est dans l’action même dans cette situation)

Quand le charisme finit en adulation, la « présence » mène à l’action.

Alors, vous êtes plutôt bling bling ou action?

Ce sujet est fortement inspiré de la traduction de l’article
« overvoming charisma » du site
forbes.com dont voici le lien.

Un livre pour aller plus loin:Développer son charisme et son leadership

Une réflexion au sujet de « the dark side of charisma »

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